Le lendemain matin, l'ammat de branches qui recouvraient Ethna se défirent d'elle et Ethna se leva. Elle effaça toutes traces de son passage puis reparti après avoir rabattu sa capuche sur sa tête. Une ambience de mélancolie flottait dans l'air ce matin là, rappellant à Ethna pourquoi elle menait la vie qu'elle menait à ce moment et lui arrachant une larme au coin de l'oeil. Elle l'essuya et continua de marcher, espérant aller jusqu'au bout du monde. Sa vie n'était qu'en fait une quête de paix et de quiétude intérieure. Elle n'avait aucun compte à rendre à personne et personne n'avait de compte à lui rendre. Simplement, elle n'avait nul part où aller et ne voulait surtout pas se mêler aux humains, donc, elle marchait, en quête de ce qu'elle n'aurait probablement jamais. Elle partit au sud ce matin là.