B E A U T I F U L l F A C E[Approuvée!]

Nom:
On lui a donné pour nom, à sa naissance, le doux nom d’Anaxelle. La jeune femme possède en effet un nom inventé de toutes pièces par sa mère, qui hésitait entre “Ann” et “Axelle”. Donc, confuse, elle décida simplement de mélanger les deux noms, créant ainsi un nom simple, aux consonances musicales et douces.

Age:
Anaxelle vient d’atteindre ses 22 printemps, et elle entend bien profiter de sa jeunesse!^^

Fonction dans le jeu :
Anaxelle est une voyageuse plutot étrange. Rodeuse, elle possède d’étranges pouvoirs qu’elle ne révèle à personne.

Description physique:
Le physique de Anaxelle... mouais. Anaxelle, simple, ne possède pas une seule once de vanité, et les gens s'en étonnent d'ailleurs souvent. Pourquoi? La jeune femme est d'une beauté magnifique, presque à couper le souffle de quiconque ne l'aurait jamais vue. Mais elle s'en fiche éperdument. Et pourquoi cela? Elle a de plus hautes prétentions que son apparence, voilà tout. Elle ne fait rien pour mettre en valeur sa beauté, préférant au contraire laisser les gens autour voir autre chose en elle que cette partie d’elle-même.

Que voulait-elle vraiment qu'ils voient en elle. Elle ne le savait pas. Sa personnalité passionnée et forte? Son aura franche et droite, son coeur d'or, sa détermination de fer? Elle n'en avait pas la moindre idée. Et ceux qui lui envoyaient des compliments étaient simplement gratifiés d'un beau sourire qui les déboussolaient encore plus. Cela donnait naissance à une légère lueur d'amusement dans le regard de la belle voyageuse. Et quand on la demandait en mariage, elle riait de son rire argentin, et disait non d'une façon si exquise que l'homme ne s'en appercevait que quelques jours plus tard. Mais passons cette espèce d'aura fascinante qui se dégage d'elle. A quoi ressemble vraiment une voyageuse mystérieuse aux pouvoirs étranges?

« Elle ressemblait à un lys tigré étiré sur l'eau... pale comme la neige, belle comme le jour, aussi farouche et terrible que l'aurore » avait dit quelqu’un en la voyant. Cet homme était un poète.

L'une des différences les plus marquantes que l'on remarqe chez elle est, notamment, ses cheveux. Bien sur, ils sont particulièrement brillants. Oui, ils ont l'air vivants, tant ils sont soyeux et ondoyants. Mais ce n'est pas pour cela. Les cheveux de la jeune femme ne sont non pas de couleur blonde, ou noire, ou rousse, mais bien d'une riche couleur sombre, brun pour etre plus précise. Quad elle les détache, ils roulent en vagues douces sur ses épaules jusqu'au bas de ses omoplates, coulant en ondes douces telle une irréelles fontaine sombre.

Elle a la peau pale, pale comme la neige. Bon, peut-etre pas aussi blanche que la neige, mais sa peau reste néanmoins très pale. Et quand elle dénoue ses chevex sombre, ils contrastent avec une intensité incroyable, presque douloureuse, avec sa peau.

Commençons, donc. Sa taille est aussi svelte et mince que sa mere, mais pas autant du moins. Elle, les gens craignaient qu'elle ne se brise au moindre assaut. Mais pas Anaxelle. Si elle avait hérité de la délicatesse de sa mère, elle avait aussi reçu de son père une grande force. Gracieuse, ses pas ont la légèreté d'une plume, et personne ne l'entend jamais arriver. Elle sait instinctivement ou poser ses pieds pour ne pas tomber et quand c'est le cas et qu'elle tombe, elle retombe toujours ou presque sur ses pieds. De taille plutot petite (5p5), elle sait se dissimuler aisément, passant inaperçue pour ceux n'ayant pas de dons magiques. Mais dans la nature, meme un elfe ne la verait pas meme si elle était cachée à 20 centimètres de là. Ce n'est pas vraiment un pouvoir.. plutot un don, disons. Un don étrange que possèdent quelques individus, mais plus puissant chez certains, comme dans son cas. Son corps a été musclé par les longues heures d'entrainement qu'elle a passées pour mieux maitriser son arme étrange, cadeau d’un home qui avait été son maitre d’armes.

Son visage est fin, légèrement anguleux, la peau est parfaitement tendue et ses pommettes sont plus hautes que la moyenne, conférant à son visage une allure noble et un port altier. Ses traits sont fins et aux lignes pures, sans artifices, simples et beaux. Il se dégage d'elle une aura simple et franche, qui fait que les gens sont instinctivement portés à lui faire confiance.

Elle a de grands yeux d'un beau vert pale qui deviennent gris lorsqu'elle est triste, ou qu'elle ressent de la colère, phénomène plutot rare, chez elle. Ces yeux perçants accrochent aisément le regard, et grace à eux, elle voit mieux que l’homme à la vision la plus perçante qui soit. Elle les souligne suvent d'un léger trait noir, ce qui les rend encore plus hypnotiques.

Peu, bien peu d’hommes, pourraient vous dire à quel points ses lèvres froides comme la neige sont douces et sucrées. Pleines et douces, pulpeuses naturellement, elles s’étirent souvent en un sourire qui dévoile ainsi ses dents blanches et droites comme des perles. Mais il y a une petite empreinte de nostalgie, dans ce si beau sourire. Le seul sentiment moins joyeux qui l’habite, d’ailleurs. La fière jeune voyageuse ne laisse cependant pas percer cette émotion, voulant préserver la bonne humeur des autres à tout prix.

Description psychologique:
Son caractère n'est pas pire que celui d'une autre. Bon, d'accord En fait, cette jolie demoiselle a un fort caractère et des nerfs d'acier! Elle est extremement tenace lorsqu’elle veut quelque chose, c’est bien simple: Rien ne peut la détourner de son but, surtout lorsqu'elle est décidée à obtenir ce qu'elle veut. Si vous etes tristes et qu'elle veut vous réconforter ou vous changer les idées, elle ferait n'importe quelle pitrerie pour que vous n'y pensiez plus: elle se casserait meme la figure en faisant une acrobatie sur une chaise, s'il le fallait, pour ses amis les plus chers! Fière et droite, elle ne se laisse jamais démonter, que ce soit par un noble qui refuse d‘entendre raison, ou un dignitiare qui lui crie dessus parce qu’elle lui a accientellement (bien sur !xD) marché sur le pied!

Cette jeune femme ne cesse d’étonner ses proches, car elle se dévoile petit à petit, préférant ne pas trop en dire sur elle-meme pour plutot observer ce que les autres remarquent chez elle, ce qu’ils discernent dans sa forte personnalité. Elle n’a pas encore touvé l’amour, mais espère le trouver bientôt. Elle est une stratège hors-pair, ce qui fait qu’on la consulte bien souvent sur les mesures à prendre. Elle adore lire, et a notamment lu tous les livres à sa portée. Elle aime se plonger dans les bouquins. Meme si certains se plaignent de maux de tete violents après avoir déchiffré un texte en langue ancienne, Anaxelle rétorque quant à elle qu'il faut connaitre les erreurs du passé pour ne pas les commettre à nouveau, ou mieux: faire en sorte que ce soit l'ennemi qui les commette.
D’un courage exceptionnel, elle sait faire preuve de tact et de doigté. Voyant toujours le bon coté des choses, elle ne se laisse donc jamais gagner par le pessimisme, étant une optimste chevronnée.

Considérée comme une érudite, elle est beaucoup plus diplomate que bien des gens, et sait trouver les mots pour désarmorcer un conflit. Elle peut se montrer très directe, mais quand les circonstances l’exigent, elle assouplit un peu son jugement pour ne pas offenser ceux qui sont visés. Elle a un très, très grand sens de l’honneur et de la justice, et n’a aucune pitié our les laches, croyant que le courage est une valeur fondamentale. Loyale et amicale, elle ne laissera jamais, jamais ! tomber ceux qui ont besoin d'elle.

Bon. Voila pour le joli coté des choses. Puisqu'elle a un fort caractère, Anaxelle se laisse bien difficilement marcher sur les pieds. [C'est elle qui marche sur les orteils! nah je déconne!xD] Elle n'acepte d'ordres que de la part de ses supérieurs, et encore, lorsqu'ils sont illogiques ou irrationnels, elle le dit immédiatement, proposant souvent une meilleure alternative. Elle a tendance à faire des mauvais coups, comme... sauter sur son lit.

Elle a notamment quelques habitudes et manies.. comme celle de ne jamais quitter ses armes, sauf quand elle dort. Et encore, elles sont sur la table de chevet la plus proche, prets à etre dégainés si besoin est. Paranoiaque? Elle rirait si vous posiez la question, et vous répondrait tout simplement que personne n'est jamais trop prudent. Une autre habitude? Manger quand elle est à cheval, si elle est seule. Pourquoi? Ca lui fait gagner du temps, si elle n'a pas besoin de le faire cuire. Dans ce cas-ci, elle s'arrete, bien entendu.
Son pendentif en forme de feuille, taillée dans un saphir bleu, ne la quitte jamais, tout comme la bague qui appartenait à sa mère biologique. Une manie... Anax’ triture continuellement une de ses mèches de cheveux..xD

Pouvoirs:
[Je souhaiterais souligner que j’ai reçu l’accord de Xenophile pour avoir des pouvoirs en lien avec le feu!^^] Pour une voyageuse, Anaxelle en est une plutot… étrange. Etrange en raison de ses puissants pouvoirs qu’elle tient d’on ne sait ou, et qu’elle n’utilise qu’en cas d’extrême urgence, voulant à tout prix les dissimuler aux yeux des autres. En effet, la jeune femme a plusieurs pouvoirs en lien direct avec le feu. Celui de projeter des boules de feu, allumer une collossale incendie, l’éteindre par la suite, bref: tout ce qui est en lien avec cet element destructeur.Et en plus d’avoir ce pouvoir, elle peut notamment guérir les blessures mineures et moyennes, et les blessures majeures jusqu’à un certain point.

[Désolée du double post... ma pres' fitte pas dans un seul post!xDD]

Histoire:
Il naquit dans un royaume dont on ne connaissait pas le nom une jeune fille sans nom également. Qui était-elle, mais surtout, que deviendrait-elle? Ses parents, d’abord. Blonde comme les blés et belle comme un rayon de soleil, Mérianna avait la delicatesse et la fragilité d’une fleur. Kael, quant à lui, était fort et vigoureux, doté d’une crinière léonienne d’un brun chatoyant. Ils regardaient tous deux, attendris, leur progéniture. A leurs yeux, leur premier enfant était parfait. De grands yeux plus bleus encore qu’un ciel d’azur les fixaient avec un air intelligent. Cependant, ils ne savaient nullement comment appeler la belle enfant aux yeux bleus hérités en droite ligne des genes paternels. Ils créèrent donc pour elle un nouveau nom: Anaxelle, et ce n’est que bien plus tard qu’ils surent qu’en fait, ce mot existait déjà en ancien langage, et qu’il signifiait ce qui va vite, et loin. Curieuse coincidence, de constater à quel point le nom qu’ils donnèrent au seul et unique enfant qu’ils auraient jamais était approprié, compte tenu de ce qu’elle deviendrait…

Anaxelle parle:

<<On m’a bien souvent demandé mon vrai nom, et pourquoi j’errais sur les pistes depuis si longtemps. On m’a bien souvent fait remarquer qu’il était impossible que je n’aie pas de nom. Et pourtant. Je ne leur réponds jamais et ne cèderai jamais devant leurs pressantes questions, moi qui y suis maintenant grandement habituée. Tous me connaissent sous le nom de “Pieds Ailés”, car je porte des messages d’une cite à l’autre, et je m’acquitte de ma tache plus rapidement que n’importe qui. Néanmoins, je ferai une exception pour vous, car vous êtes en droit de savoir ce par quoi je suis passée avant d’arriver ici.

Née dans une famille aimante et aisée, la fameuse famille des Gallenhall, j’étais promise à un avenir bordé de fleurs bleues, bref, celui dont toute jeune fille rêve. Mais pas moi. Je n’avais que 4 ans, et tout ce que je souhaitais entendre, c’étaient des histories de dragons relatant des guerriers courageux et intrépides ne cédant jamais face au danger. Je m’échappais constamment pour aller regarder les guerriers s’entrainer, au désespoir de ma mère qui voulait me voir tisser et coudre. Pendant ma sixième année de vie, un homme vint au village pendant quelques temps. En fait, il devait seulement porter un message, mais il me découvrit, moi, en train d’épier ceux qui s’entrainaient.

“Petite, que fais-tu là?”me demanda-t-il.

Surprise et honteuse de m’être fait surprendre, je me relevai et le regardai droit dans les yeux en disant d’une voix feignant d’être assurée:

“Je veux apprendre à combattre!”dis-je avec un éclair de défi dans les yeux.

Il se releva et me regarda, surpris et incrédule.

“Je veux me battre pour protéger ma famille et ceux que j’aime!”dis-je d’une voix plus assurée, et étonnament mure pour mon jeune age.

“Apprendre à te battre, mmm…”marmonna l’homme aux yeux sombres.

Cet homme était un rodeur, ce que je suis moi-même présentement. Il réfléchit bien longtemps avant de me dire quoi que ce soit, mais prit finalement la fatidique decision de me former pour faire de moi une rodeuse. Les femmes rodeuses étaient très rares, et allaient à l’encontre de tout ce que ma famille attendait de moi, ce qui allait donc en parfaite harmonie avec ce que je désirais moi.

“Voici ce que nous allons faire, petite fleur. Je t’entrainerai. Tu suivras une formation complète pour devenir la meilleure rodeuse de toute l’histoire.”dit-il d’une voix décidée.

“Rodeuse?” répétai-je, confuse. “Qu’est-ce que cela? Je ne comprends pas… moi, je desire apprendre à me battre!”

“Les rodeurs sont comme les guerriers, petite fleur. Cependant, ils sont d’un niveau supérieur, car ils savent non seulement se battre comme des maitres, mais ils ont aussi d’autres habiletés comme se cacher dans la nature, voir sans être vus, savoir écouter les murmures de la terre et dire ainsi si quelqu’un vient à des kilometres à la ronde…”

“Et si je deveins une rodeuse… pourrais-je protéger ma famille?” demandai-je d’un ton à la fois hesitant et un peu méfiant.

“Bien sur!” s’exclama l’homme. “Tu y seras plus apte encore que tous les autres guerriers de ce village, petite fleur, si tu t’y appliques. Tu deviendras la meilleure, et ton environnement n’aura plus aucun secret pour toi, si tu consens à travailler dur, à persévérer et à m’obéir. Es-tu prête, petite fleur?”

“Je le suis!” m’exclamai-je, excitée.

Ainsi m’entraina-t-il à partir de ce moment. Je n’avais que cinq ans, et mes parents n’en savaient évidemment rien. Il aurait terminé plus tard ma formation, mais un évènement vint troubler la supposée “harmonie” de ma petite vie. La découverte de pouvoirs exceptionnels, en lien avec le feu, et de dons de guérison. Bien sur, je ne les ai pas révélés à mes parents, mais ils finirent bien par le découvrir. J’avais alors 8 ans et demi, et il y avait déjà trois ans que l’homme du nom de Sirus supervisait mon entrainement de rodeuse. Selon lui, j’étais une rodeuse-née, je sentais ce qu’il fallait faire. Bref, je suivais mon instinct le plus primaire. Terrifiés, ils me répudièrent et me chassèrent, ces couards qui étaient sensés m’aimer. Mais le comble était qu’ils ne voulaient voir aucune tache sur le nom des Gallenhall. Alors ils firent semblant que j’étais morte. Ils enterrèrent un cercueil fermé, mais surtout: vide. Et moi pendant ce temps, je les regardais à travers les feuilles d’un chêne. Il ne me restait d’eux que ce pendentif circulaire avec deux dessins, respectivement de Mérianna et de Kael. Rien d’autre. Pas pour me les rappeler, mais bien pour me rappeler ce qu’il en coutait d’être trahi, et à quel point la trahison d’un être cher pouvait faire mal. Voila, je n’avais plus d’identité, car Officiellement, la belle Anaxelle Gallenhall, cette joyeuse enfant pale comme un rayon de soleil sur une tale de neige et aux yeux azurés, était morte et enterrée.

Le jour de mon enterrement factice, en allant chez Sirius le visage couvert d’un capuchon, je vis qu’il s’en allait. Mes yeux se remplirent de larmes.

“J’aurais du savoir que toi aussi, tu me laisserais tomber….” Maugréai-je. “Pourquoi tous ceux que j’aime finissent par s’en aller, ou me chasser?”demandai-je, mes grands yeux clairs brouillés par des larmes.

“Parce que tu crois que je vais te laisser errer seule en foret?” me demanda-t-il, viiblement plus que surpris. “Anaxelle, tu crois réellement que je ferais cela?”

“Sirius, je crois que même mes PARENTS, les gens supposes m’aimer le plus au monde, m’ont répudiée!! Toi qui ne me connais que depuis trios ans, tu pourrais aussi bien faire la même chose!”

“Je ne ferais jamais cela.” Dit-il calmement.

Puis, il me montra les choses qu’il avait prepares. Deux cheveux sellés et bridés, deux sacs…. Tout allait par paires… il m’emmenait avec lui!! D’autres larmes se mirent à couler sur mes joues pales comme la neige, mais des larmes de joie cette fois-ci. Je me sentais comme une orpheline qui realize en fait qu’elle ne l’est pas. Sans penser, je me suis lancée dans ses bras, folle de joie. Son regard somber s’attarda sur moi et il sourit. J’ose croire qu’il s’était attaché à moi, tout compte fait! Il se baissa pour que son visage soit à la hauteur du mien.

“Petite fleur… Anaxelle… tu ne seras jamais seule. Tant que l’on sait que quelqu’un, quelque part, nous aime, nous ne sommes jamais totalement seuls, tu sais…”

“Merci d’etre là, Sirius…”

Je me sentais réellement aimée, comme si pour la première fois depuis des lustres, quelqu’un se préoccupait vraiment de mon avenir.
Les années passèrent, et je grandis. Sirius, lui, ne prenait pas la moindre ride, comme si le temps lui-même n’avait aucune emprise sur sa personne. Les années, au nombre de 4, s’étalaient derrière moi. J’avais alors douze ans, et la science des armes, tout comme la nature n’avaient plus aucun secret pour moi: il y avait 7 ans que je m’entrainais, que corps et ame je m’appliquais à posséder parfaitement toutes les facultés que doit avoir un rodeur. Mais selon moi, ce n’était jamais assez. Et parce que l’on ne voyait jamais de femmes en train de combattre, je m’étais pour ce faire appliqué de tout mon coeur et de toute mon ame à maitriser cette science mieux que quiconque. Lorsque j’eus atteint l’age de 15 ans, Sirus lui-même ne parvenait plus à me toucher. Fier, il me fit un jour signe de m’arrêter en foret, et me demanda d’identifier ce qui s’était passé là, les animaux ayant visité l’endroit, ainsi que ce qu’il y avaient fait. C’était, je le savais, l’une des conditions pour devenir rodeur: pouvoir faire rejouer une scène seulement en regardant les traces laissées dans la terre et avec la sensation de ces traces sous mes doigts. Feignant l’assurance, mais terriblement tremblante intérieurement, je m’approchai et analysai la scène tout d’abord à l’ade de ces yeux bleus si caractéristiques de ma personne. Passant les doigts sur des traces, les examinant prudemment et vérifiant comment elles étaient compactes, je me fis une idée de ce qui s’était passé ici.

“Alors?” me demanda Sirius, qui avait, je le savais, déjà examine le leu au préalable. “Qu’en déduisent tes longs doigts froides comme la glace?”

“Il y a eu tout d’abord un cerf. Puis sont venus des chasseurs.” Dis-je. “Ils étaient au nombre de 3, et poursuivaient le cerf.”

“Et comment sais-tu que ces gens étaient des chasseurs, et non pas des guerriers ayant effrayé cet animal, petite futée?”

“Sirius, les empreintes des cheveux et du cerf sont presque aussi fraiches. De plus, celles des chevaux sont plus légères que les empreintes des destriers, les chevaux de combat. Or, les roncins, servant de monture aux chasseurs, sont bien plus legers que les destriers. Donc, ce sont des chasseurs.”

Il avait un air rempli de fierté

“Bien. Et que s’est-t-il passé?”

“Ils ont attendu d’être très près de l’animal avant de se montrer,” dis-je en examinant les traces. “Puis, il a déguerpi, mais est tombé sur les genoux, transpercé par une arme, probablement une fleche.”

“Jeune fille,” me dit Sirius, “Tu sais que tu es douée?”

Mais tandis que lui parlait, excité, parlant avec un entrain non-feint de ses projets, j’examinai plus attentivement encore les traces. Elles me semblaient étranges, comme si elles avaient quelque chose de force. La scène était presque trop parfaite, et elle avait berné mon mentor. Mais pas moi, heureusement, ce qui ce jour-là sauva ma peau. Collant ma tête au sol, je réalisai qu’il était trop tard. Un dernier coup d’oeil échangé avec lui m’indiqua qu’il avait enfin remarque, lui aussi, et qu’il m’incitait à garder mon sang froid, mais surtout de ne pas m’énerver. Moi qui possédais le don de télépathie, je lui demandai quoi faire. Il me fit discrètement signe de faire comme lui. Attrapant une lourde pierre, il me la mit sous le nez.

“Et cette pierre, que dit-elle?” me demanda-t-il pour expliquer le fait qu’il tienne dans ses mains une lourde pierre.

Puis, sans crier gare, il la lança avec force dans l’arbre le plus proche. J’entendis des cris, et vis 3 hommes tombant. Sirus avait, à l’aide de cet unique tir et de cette unique pierre, détruit une pouter soutenant la base dans l’arbre sur laquelle s’étaient tenus les trois hommes.

Mais il ne vit pas le quatrième, qui transpercé sa poitrine d’une flèche.
Ayant été entrainée à réagir rapidement, je reçus son corps tremblant, et n’eus que le temps de le jeter sur mon propre cheval et de sauter dessus à mon tour. Puis, faisant rapidement claque la bride, je m’enfuis avec lui, vive comme le vent et aussi inssaisissable. Je lui cuchotais de tenir bon tandis que, lancée à toute vitesse sur mon cheval, nous franchissions la foret en entier.

Ce jour-là, mes pouvoirs de guérison lui sauvèrent la vie.
Cependant, il me quitta, me disant que je devais à présent faire mes propres experiences. Lui qui fut le seul à ne pas m’appeler “Pieds Ailés” me quitta ainsi:

“Adieu, petite fleur. Puissent un jour nos chemins se croiser à nouveau…”

Maintenant je suis une rodeuse libre et fière, et rien ni personne ne m’empêchera de vivre ma vie comme je l’entends!>>

Autre:
J'ai lu et j'accepte les rules!^^