La maison d'Ellya

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Ellya s'était enfin décidé à devenir sédentaire dans une belle petite maison. Elle avait parcouru le continent en entier, et à part les cieux il ne lui restait rien à visiter dans cet univers. Elle avait entendu dire que Zuter habitait désormais une maison, mais elle n'avait jamais eu le goût d'aller le visité. Il lui avait drôlement briser le coeur en rompant leur relation quelques années plus tôt. Malgré tout, elle reniait qu'elle avait déjà eu des sentiments pour cet homme, et elle disait toujours qu'elle n'avait pas d'amis. La seule personne qui avait encore de l'importance pour elle était Delan, sa connaissance préférée.

Ellya regarda par la fenêtre de sa maison, comme à tout les mois elle attendait la venue de Saozic. Elle la gardait une fois par mois pour rendre service à Kagar et Chloé avec lesquels elle entretenait de bons liens. Cela lui changeait les idées, et cela la sortait quelque peu de la routine habituelle. Elle avait fait cuire des biscuits à la petite comme elle les aimait, bref elle aimait bien la présence de cette jeune demoiselle qui possédait le pouvoir de l'air.

Comme à tout les mois depuis longtemps, la petite Soazic fut déposée chez la paysanne Éllya. Soazic aimait bien s'amuser avec cette jeune femme. Les premières rencontres, elle restait la plupart du temps silencieuse et restait loin d'Éllya. Cependant, elle apprit à la connaître et les deux filles s'amusaient comme de vraies petites folles. D'ailleurs, les biscuits d'Éllya étaient particulièrement bons. Du moins, meilleur que ceux de sa mère qui les calcinait tout le temps! Ici, ils étaient moelleux, tendre, chaud. Jamais la moindre miette ne tombait au sol. Ils étaient parfaits. Soazic aimait bien relever tous les détails des petites choses de la vie. Elle remarquait souvent des choses que personne ne voyait. Silencieuse la plupart du temps, elle aimait beaucoup écouter les récits des aventures d'Éllya à travers le monde. Puisque Soazic ne parlait presque pas, son rire cristallin et innocent était la seule chose que les gens entendaient d'elle. Elle était facilement amusable, une fois les rudes barrières de timidité franchie.

Soazic entra dans la maison et huma la douce odeur des biscuits. Elle remarqua Éllya qui regardait par la fenêtre. Elle resta dans l'entré, sans bouger, attendant un signe quelconque de la part de la femme qui la gardait pour la nuit.

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Ellya remarqua la petite fille dans l'entrée et lui sourit. Elle s'en alla à sa rencontre et déposa un genoux par terre pour être à sa hauteur.

-Tiens, tu es toujours aussi jolie depuis la dernière fois que je t'ai vue, dit-elle avec un sourire. Je t'ai fait tes biscuits préférés, si mademoiselle veux bien me suivre !

Ellya indiqua la table à la petite aux cheveux sombres comme la nuit, elle se mit aussi à penser à ce qu'elle pourrait faire avec Saozic. Pour commencer, il mangerait leur éternel biscuit comme à tout les mois mais après elle n'en avait aucune idée. Mais à quoi bon se le demander ? Les choses arriveraient comme elle arriverait, ça en finissait là !

Posant ses petits pieds délicats un devant l'autre, Soazic se dirigea vers la table et se hissa sur la chaise. Elle tendit son petit bras et attrapa un biscuit dans lequel elle mordit avec appétis. Elle savoura la pâte moelleuse, les yeux brillants. Ses petites jambe se balançaient dans le vides. Alors qu'elle entamait sa deuxième bouchée, ses yeux se posèrent sur Éllya, qu'elle ne quitta pas du regard, tout en continuant de manger.

[HJ : S'il y a la moindre personne qui post ici et qui n'a pas la permission de poster, pour tout les prochains post juste à temps que je parte et bien je le botte de mes propres pattes ! Bref, nous vous avertissons d'avance nous ne voulons voir personne qui n'est pas censer être ici ! Je crois bien que si quelqu'un intervient il se mérita un avertissement d'un admin alors ne prenez pas ça à la légère ! ]

Ivanhoé avançait ses lourdes pattes l'une devant l'autre et avançait au même rythme que le sorcier des falaises du Sùndavar. Son maître, Quentin, reposait toujours sur son dos utilisant les cornes massives du gros écailleux bleu pour ne pas tomber du dos de celui-ci. L'odeur des paysans et paysanne parfuma la douce brise de l'air. Ivanhoé humecta se parfum avec plaisir, tout en résistant à l'envie de partir à la chasse des paysans qui devaient être si facile à chasser. Puis, il vit Madorack arrêter. Il comprit donc que la maison devant lui était celle de la paysanne où s'effecturait l'enlèvement . Il s'arrêta, et ne dit aucun mot. Il attendait les ordres qui allaient lui être donner. Il était toujours fidèle à ses devoirs et ce n'était pas aujourd'hui que cela allait changer.

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Gustave fit que son dragon s'arrête devant la maison. Il se retourna vers Madorack en attendant les ordres. Il se préparait à pouvoir combattre.

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Les étoiles brillaient de mille feux dans le firmament, et personne était loin de se douter que dans peu d'instant elles ne seraient pas les seules à briller dans cette obscurité totale qui caressait la pénombre de la nuit. Madorack s'éleva dans les airs, le vent frais soufflait sur le visage aussi blanc que la neige du malfaiteur. Il avança sans se soucier de rien, le visage sans aucune expression, sans aucune peur ni aucune crainte. Il proclamerait de nouveau une nouvelle victoire. Cette nuit, le sang coulerait encore et encore. Sa soif de vengeance deviendrait reine, personne ne pourrait déjouer tout ses plans, pas même les dieux. L'enlèvement d'une simple fillette était un tout début, le début de ce qui serait bientôt presque l'apocalypse avec tout ce que le sorcier avait en tête.

Les alliés de Madorack, qui étaient en faite que des pions dans les plans de l'homme âgé, arrivèrent à destination et Madorack s'arrêta derrière eux. Tout était enfin prêt, enfin ! Il posa son regard sombre sur Quentin, regard qui voulait dire parfaitement que son jeune allié pouvait faire tout ce qu'il voulait tant qu'il remplissait sa mission comme prévu. Lui, il resterait à l'extérieur avec Gustave, question de faire le guet au cas ou l'un de ses piètes chevaliers de l'arc-en-ciel voudrait essayer de déjouer leur plan. Essayer ne pouvait pas mieux être choisi comme terme puisque tout le plan de Madorack était parfait, aucune personne ne pouvait le déjouer.

Quentin descendit du dos de son dragon. Celui-ci s'était un peu trop approché de la maison à son goût. Il avisa le regard de Madorack qui lui signifia clairement que le temps était venu de passer à l'action.

S'approchant lentement de la maison, il masqua sa présence. Bien que Éllya ne possédait pas de pouvoir lui permettant de resentir son énergie, la petite, elle, pouvait peut-être le ressentir. Lentement, son énergie dissimulée, il se fondit dans le décor en longeant la maison. Doucement, il porta la main à la poignée de la porte. Tournant la poignée dans le sens des aiguilles d'une montre, le mécanisme qui n'était pas barré permit à Quentin d'entre ouvrir celle-ci. Sans bruit, il pénétra dans la maison de la paysanne. Il se tapis dans un coin, attendant d'appercevoir celle-ci qui viendrait surement faire son apparition bientôt...

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Ellya parlait de ses aventures dans la vallée d'hizerdjburg, des arbres à barbe à papa bleu et des arbes à barbe à maman rose qu'on y retrouvait. Saozic semblait fasciné par ses propros comme quand elle lui racontait des récits de ses aventures. Mais soudain, une ombre passa sur le visage de la paysanne. Une ombre, qui ne disait pas bon signe.

-Saozic, va te cacher dans le salon c'est un nouveau jeu, dit-elle avec un sourire en coin.

Elle s'avança vers la fenêtre mais ne vit rien qui clochait.

Soazic ne se fit pas prier deux fois. Elle était habituée de jouer avec la paysanne. Cependant, elle vit bien que quelque chose clochait dans le comportement de celle-ci. Néamoins elle courru rapidement vers le salon. Elle se cacha en boule derrière le divan, attendant la suite des événements, souriant, le mentons accoté sur ses genou repliés sur elle.

Quentin vit apparaître Éllya dans son champ de vision. Celle-ci regarda vers la fênetre.

«Je savais qu'il avait approché trop près de la maison.»

Rapidement, il sorti de l'ombre et attrapa solidement Éllya à la gorge.

-Tiens tiens...comme on se retrouve.

Il referma son étrinte sur la gorge de la femme, enfonçant ses doigts dans la chaire tendre de la femme.

-Je savais que tu étais du mauvais côté...mais aujourd'hui, Zuter n'est pas la pour te sauver la mise.

Il approcha son visage du sien, dégainant de sa main libre une de ses lames hérissées.

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Se faisant prendre par derrière, Ellya poussa un cri. Elle ne s'en attendait vraiment pas. Elle découvrit alors un visage familier mais elle ne put mettre un nom à son visage. Puis quand il dit que Zuter ne pourrait pas la sauvé cette fois, elle comprit. L'homme qui rentrait présentement ses doigts dans sa chair était nul autre que Quentin. Elle ouvrit des yeux étonnés. Elle porta ses mains à son cou pour essayer de se défaire de l'emprise. Mais elle les enleva vite en voyant la lame que Quentin venait de sortir. Il avait certes changer en apparence, vraiment changer d'ailleurs, néamoins il n'avait pas changer psychologiquement. Il la détestait autant qu'avant pour une raison qu'il ignorait.

-Qu'est-ce que tu me veux, je n'ai rien à t'offrir Quentin... réussit-elle à dire malgré la main qui l'étouffait. Je t'ai même laissé Zuter... Je suis partie... Que veux-tu de plus ?

-Il se trouve justement que tu as quelque chose que nous convoitons.

Le regard de Quentin s'assombri. Il ressera encore sa main sur la gorge de la paysanne. Seigneur qu'il la haissait.

-Où est l'enfant?

Lentement, il fit glisser le bout de sa lame sur la joue d'Éllya.

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Ellya était habituée de mentir, donc quand celui-ci demanda où était l'enfant elle fit mine de ne rien savoir. Autant dans ses paroles que dans son expression faciale. Le sang coulait sur sa joue, mais elle n'afficha aucune marque de souffrance, que de confusion.

-Quel enfant ? dit-elle en arquant un sourcil. Tu sais bien que je n'ai jamais eu d'enfant... Serais-tu devenu fou avec le temps ? Regarde ça, Zuter t'a abandonné je paris, il ne voulait pas d'un apprenti aussi misérable que toi !

Elle dit ces dernières phrase un ton de dédain dans la voix. Elle espérait que de dire ses paroles ferait en sorte que Quentin oublierait bien vite ce qu'il viendrait chercher, ou que encore Saozic aurait le temps de s'enfuir entre-temps. Après tout, cette petite fille était assez intelligente pour se débrouiller toute seule. Elle espérait que tout ce qu'elle disait ferait distraction auprès de Quentin, peu importe il fallait sauver du temps. Elle était même prête à perdre la vie si c'était ça qu'il fallait.

Quentin poussa violement Éllya contre une table, faisant tomber tout ce qui se trouvait dessus. Par la même occasion, la tête d'Éllya frappa le mur derrière elle. Dans un bruit de verre cassé, Quentin continua néamoins son interrogatoire.

-Nos chemin se sont séparé. Nous avons eu une divergeance d'opinion. C'est plutôt toi que Zuter a abandonné.

Prenant son épée plus haut sur le manche il reposa sa question.

-Où est l'enfant.

Il assena un violent coup de manche d'épée sur la tempe d'Éllya.

Soazic sursauta en entendant Éllya pousser un cri. Elle s'apprêta à se relever lorsqu'elle entendit une voix d'homme. Détestant les étrangés, elle se recroquevilla sur elle-même. La discussion ne semblait pas amicale du tout. Puis, des objetsse fracassèrent sur le sol et des bruits de coups se firent entendre. Doucement, Soazic longea à 4 pattes le divan. Elle continua sa route hors de vue de Quentin. Prudement, elle osa un oeil derrière le mur où elle se trouvait maintenant. Le spectacle qui s'offrait à elle la laissa figée de peur.

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Ellya se vit revoler contre la table, revolant avec tout ce qu'il y avait sur celle-ci. C'est-à-dire, biscuits assiettes et pleins de trucs du genre, elle regarda Quentin avec haine celui-ci lui assena un coup sur la tempe. Elle tomba par terre dans un cri de douleur, elle se surprit de ne pas tomber dans l'inconscience avec un coup comme celui-ci. Elle releva ses yeux fatigués par la douleur et la souffrance, puis elle tenta de se redresser mais en vain. Quelque chose s'était cassé, un os peu importe, elle n'était plus capable de se lever. Elle retenta sa chance une nouvelle fois mais cette fois la table fabriqué en chêne massif lui tomba dessus car elle l'accrocha avec son pied. Ellya poussa un nouveau cri de douleur et regarda de nouveau Quentin. Elle prit une respiration avant de dire quelque chose.

-Le seul enfant qu'il y a ici, Quentin, c'est toi !

Dans l'extérieur total de la maison, Ivanhoé vit la femme revoler. Il observait attentivement et silencieusement la scène, du moins de ce qu'il pouvait voir. Il reçut alors un étrange truc brun sur le museau, avec des choses noir à l'intérieur. Le biscuit tomba par terre, et Ivah se mit à le flairer. Il n'avait jamais vu quelque chose de pareille, il se risqua à y gouter. Si on appellait ça gouter, car le dragon avalait d'un trait tout ce qui se passait dans sa gueule, surtout quelque chose d'aussi petit. Il regretta amèrement son geste. La chose qu'il venait de goûter était tout simplement des plus dégoutantes, quel goût infecte ! Rien à voir avec la chair fraîche d'un humain. Il reporta son attention vers la fenêtre bientôt il aurait surement un succulant repas. Une paysanne, rien de meilleur.

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Gustave obéit à Madorack comme à l'habitude. Il observait les allentours pour être certain qu'aucun ennemis n'arrivent.

-Que ferons-nous de l'enfant une fois que nous l'auront capturé? Et que ferons-nous de la femme qui le garde?

Quentin s'avança rapidement vers Éllya. D'un geste brusque, il repoussa la table qui était tombée sur la jeune femme et l'envoya balader plus loin. Il sorti rapidement ses deux lames hérissée qu'il croisa à la manière d'un «X» et les planta dans le sol, emprisonnant le cou d'Éllya entre celle-ci. Quentin préféra ne pas relever les paroles d'Éllya. Il ne fit que réitérer sa question.

-Où est l'enfant, Éllya...

Lentement, il referma le «X», les pointes de ses lames appuyant dangereusement sur la peau du cou de la paysanne.

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Les lames caressait doucement et lentement la peau de la paysanne, une torture encore plus grande que la mort elle-même. Elle le regarda d'un air tout aussi méprisant que les derniers qu'elle lui avait lancé en pleine figure.

-Je te l'ai dit Quentin, le seul enfant est dans cette pièce, devant moi et c'est toi. Il n'y a personne d'autres dans ma demeure, la seule enfant qui est déjà rentrer est Soazic et je ne la garde plus. Chloé et Kagar sont dans un petit froid c'est jours-ci et il n'utilise plus la nouvelle lune comme nuit d'amour comme jadis... Ça fait 2 mois que je n'ai pas vu cette petite d'ailleurs... Crois-moi ou non, Quentin... Tue moi-même si tu ne me crois pas ! Mais aucun enfant est ici que tu le veuilles ou non ! dit-elle sur un ton convainquant et en mentant.

Jamais personne n'avait plus déceler ses mensonges de la réalité, c'était sa plus grande force. Certes elle n'avait pas de pouvoirs magiques, mais elle avait celui de pouvoir mentir à tout le monde par contre.

-Ho, mais je compte bien te tuer...

Madorack ne pouvait pas s'être trompé sur l'emplacement de la fillette. Ce puissant sorcier ne pouvait pas commettre une tel erreur. Éllya ne semblait pas comprendre cela. Si seulement il avait tout son temps, il aurait fait payer cher cette petite paysanne. Décidant néamoins qu'il pouvait bien se prendre un petit peu de plaisir, il décida d'attendre un peu avant de chercher l'enfant dans la maison.

-Je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps à t'accorder...cepandant...

Quentin s'agenouilla par dessus Éllya, un genous de chaque coté des hanches de la jeune femme et s'assoya non-chalament sur elle.

-...je prend la liberté de continuer à m'amuser un peu.

Quentin referma tout doucement ses lames, très doucement, prennant bien le temps de regarder la peau tendre de la femme se déchirer pour y laisser s'enfoncer les objets de métal. Il prendrait bien son temps pour les lui enfoncés chaque fois qu'elle ne répondrais pas à sa question. De plus, si elle bougeait, elle se déchirerait elle-même le cou, étant prise comme un poisson au bout d'un hameçon.

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Ellya regarda Quentin faire et eu soudainement peur en quelque sorte des gestes qu'il voulait faire. Ses craintes diminuèrent cependant quand la seule torture qu'il voulait lui affligé était sur le cou. Elle se serait débattu en temps normal, de là même à s'enlever la vie, mais elle devait faire sauver du temps à la petite. Espérant que celle-ci comprendrait bien vite, du moins si elle comprenait qu'il fallait qu'elle s'en aille au lieu de rester ici.

-Alors continu de t'amuser mon cher, tu auras causé une mort pour rien, puisque tu n'as pas ce que tu recherches ici... Dit-elle en le regardant droit dans les yeux, essayant de cacher la douleur qu'elle ressentait au cou.

Quentin vit une certaine crainte illuminer les yeux d'Éllya lorsque celui-ci s'assit sur elle. Il lui regarda alors tout le corp, un petit rictus au lèvres. Doucement, il approcha le visage du sien, prenant soin de caresser les courbes de la paysanne au passage. Il lui murmura doucement dans l'oreille.

-Si j'avais plus de temps, tu y passerais...

Puis, plantant les yeux dans les siens, il referma encore un peu les lames. Le sang coula le long des multiples trous.

-Où est l'enfant?

Il prit appuie sur son coude, allongé de tout son corp sur Éllya, de petites flaques de sang se formant de chaque cotés du cou de celle-ci.

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Ellya fut dégoutée des gestes de Quentin mais demeura muette autant devant ses gestes que ses paroles. Elle ne détacha pas son regard du sien, elle allait bientôt mourir et elle le sentait. Elle aurait tout fait pour Soazic, il y avait au moins ça. Elle ne pouvait pas faire d'autres choses que ce qu'elle était entrain de faire en ce moment, malgré ce qu'elle aurait voulu.

-Selon moi, elle doit dormir avec son toutou favori dans sa chambre à cette heure, dit-elle avec un ton touchant la sincérité mais tout aussi faux. La maison de Kagar est un peu plus loin... De toute manière à quoi ça change que je te cache la vérité, tu vas finir par la découvrir un jour ou l'autre... Et je vais mourir quand même, sa chambre est au dernier étage, tout prêt de l'escalier... Il n'est pas très difficile d'y entrer d'ailleurs, ils ne doivent pas barrer la porte le soir...

Si jamais elle parvenait à faire aller Quentin à la maison de Kagar, celui-ci pourrait intervenir. Ellya versa une larme, elle n'était plus capable de supporter la douleur que lui infligeait les sabres du jeune homme par-dessus elle. Elle ne rêvait que de la mort et de rien d'autre.

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