La maison de Leïla et Xénophile

Saphira arriva en compagnie de Robin et Hyarar et vit Dreïgor allongé par terre. Elle accélera le pas pour aller rejoindre Dreïgor. Elle s'alongea pret de lui voyant bien son épuisement elle sacrifia de son énergie pour lui éviter la mort.

Robin arriva avex Mathys et Williann, qu'il lacha, pour les laisser aller au chevet de Leila. Un air de tristesse impregna son visage en entendant les sanglots de Leila. Il alla s'asseoir en face d'elle, lorsque les enfants s'éloignèrent un peu.

-Leila ? demanda-t-il, beaucoup de compassion dans la voix.

Hyarar remarqua l'immense flux d'énergie qu'envoyait Dreïgor vers Leïla. Ce dragon allait se tuer pour rendre une humaine heureuse, Hyarar trouvait cela très étrange. Heureusement, Saphira sauva l'insensé.

-Pourquoi es-tu si triste, femme du maître de mon humain?

Leïla qui continuait de sangloter entendit Dreïgor murmurer son surnom, puis, elle ressentit l'inconscience de celui-ci. Elle releva la tête, mais à ce moment, Mathys lui sauta dans les bras. Elle lui frotta le dos, avant de le reposer sur le sol, séchant ses larmes d'un revers de la main. Elle regarda son fils, qui lui ressemblait beaucoup. Puis, Robin arriva devant elle. Elle ne pût s'empêcher de le serrer dans ses bras, ayant réellement besoin de réconfort. Leï s'était toujours très bien entendu avec ce frère d'arme, qui savait essayer de la rassurer, par moment...Elle recommença à sangloter, son visage dans le cou du meilleur ami de Son Mari...

-Je suis incapable de plus en soutenir, Rob'...

Murmura-t-elle, toujours en pleurant. Voyant Saphira qui guérissait Dreïgor, elle ne se souciait moins du bien être de son ami...Son malheur était trop insoutenable pour quoi que se soit.

Leï continuait de pleurer, toujours dans les bras de son frère d'arme. Pourquoi fallait-il qu'elle fasse l'erreur de tomber amoureuse de Xéno? Elle savait pourtant que ça aurait pu finir ainsi. Mais il l'avait pourtant rassurée qu'elle était et resterais la seule femme dans sa vie...Il aimait tellement ça mentir! Le pire, c'est que ce n'était pas nouveau et elle était bel et bien tombé là-dedans...

-Pourquoi il me fait ça...Pourquoi?...

Demanda-t-elle, toujours en gardant son visage cachée contre le cou de son ami.

Williann se demandait ce qui se passait avec sa maman. inquiet, il s'approcha d'elle et lui fit une GROSSE caresse pour la rassurer. Il ne pouvait comprendre les émotions qu'elle ressentait, il savait seulement qu'elle n'était pas malade, seulement très triste et boulversée. Il ne pouvait rien faire d'autre pour elle, sinon essayer de la rassurer avec son innocence d'enfant.

-T'inquiète pas, maman! Ça va bien aller, dit-il, d'une voix faible.

- Je ne comprend pas cec qui lui arrive... murmura Mathys les larmes au yeux.

Il s'approcha de son frère, carément identique à lui mise à part leurs couleurs des yeux et des cheveux. Le gamin glissa sa main dans celle de Williann pour se réconforter sois même et rester la, tête haute, au lieu de s'écraser au sol au coté de sa mère. Le petit laissa des larmes couler sur ses joues puis pivota lentement vers la sortie en entrainant Williann vers lui.

- Il faut dire à papa! Il saura quoi faire lui! Tu sais comment y aller?

Leïla frotta calmement le dos de Williann, lorsque celui-ci lui sauta au cou. Elle remarqua les larmes de ses fils et ne comprit pas pourquoi ils étaient ainsi boulversés...Était-ce de la voir ainsi? Elle soupira, sèchant rapidement ses larmes à l'aide de sa manche. Elle reposa Will' devant elle.

-Ça va, les Gars...Je vais bien...

Dit-elle, pour qu'ils arrêtent de pleurer. Elle les regarda s'éloigner un peu, posant sa tête sur le mur derrière elle, regardant le plafond. Elle n'entendit même pas ce que Mathys avait dit à son Jumeau.

-Mais il est où, papa?? demanda Williann, se faisant entraîner au pas de course par son frère.

Les deux petits débouchèrent dehors, et commencèrent à marcher vers ils ne savaient où, ne connaissant pas bien encore l'endroit où ils habitaient.

-Pourquoi tu crois que maman est si triste?, demanda Williann à son jumeau.[i][b]

Saphira venais de donner bcp de son énergie a Dreigor esperant qu'il se releve. Saphira vit les deus enfants sortirent dehors et partir a la course. elle se leva et alla les voir
- mais ou aller vous tout les 2?[b]

L'avertir?? Mais je fais ça comment, moi?? demanda innocemment Williann à son frérot.

Il le tenait par la main, sachat que lorsque Mathys utilisait ses pouvoirs, ils se coupait du monde pour mieux se concentrer. Il se demandait d'ailleurs pourquoi il faisait ça, n'ayant pas besoin, lui, de cette concentration supplémentaire.

Allez Mathys, dépèche toi, le sermonna son frère, Il faut retrouver Papa vite!!

Leïla soupira, s'empêchant de continuer à pleurer. Son coeur battait rapidement et sa respiration était haletante. Elle ressentit alors quelque chose d'étrange. Elle ne sentait plus vraiment l'énergie de Mathys, dans le monde matériel. Elle regarda autour d'elle et ne vît ses fils nul part. Elle se releva et sortit en vitesse à l'extérieur. Elle les vît plus loin, Saphira près d'eux. Elle s'agenouilla devant les jumeaux.

-Mais Où allez-vous!? Vous savez que vous m'avez fait peur...Ne vous éloignez pas ainsi, seul!

Dit-elle, en posant ses mains dans leur dos, pour les avoir à sa portée.

-MAMAN! Cria Williann content., On cherchait papa, pour qu'il t'aide , dit-il, tout fier de lui et de son frère.

Williann pensait vraiment que les jumeaux avaient eu une bonne idée. Il ne comprenait pas pourquoi sa maman avait le visage aussi triste, strié de larmes et bouffi.

Maman, tu vas me dire ce qui ne va pas, maintenant! déclara le fiston avant de donner une grosse carresse à sa maman agenouillé devant lui.

Leïla posa son regard ailleurs aux paroles de son fils. Elle soupira et le regarda dans les yeux. Ils lui ressemblait tellement. C'était assez marrant pour elle de voir ça.

-Tu sais, Papa est le chef des Chevaliers et il à beaucoup de choses à faire, au château...

Mentit-elle, d'une voix douce. Ce qu'elle disait était faux, mais les enfants ne devait pas être au courant de tout ça.

-Je n'ai rien...J'ai seulement épluché trop de patates...

Murmura-t-elle, en lui faisant un léger sourire en coin. Puis, elle embrassa le front de ses deux fils.

Saphira regarda Leïla..bien qu'elle ne pouvais lui faire de colle elle lui lecha la joue pour la réconfortée.

-si sa ne te dérange pa Leïla je vais amener les petits a la collines kestion de leur changer les idées et de les faires s'amuser un peu..

Xénophile était toujours par-dessus Jade, ses mains commençaient à se balader sur le corps de la dame. Jade redescendit sa robe et le chevalier comprit bien vite qu’aujourd’hui il n’y arriverait pas aussi facilement qu’à l’habitude. La femme chevalier semblait vouloir le faire languir, elle lui laissa quelques choix et après un moment de réflexion, Xénophile lui susurra à l’oreille qu’il choisissait le premier, c’est-à-dire le deux pour le prix d’un. Il crut alors que Jade le laisserait faire, qu’elle lui laisserait la toucher et lui procurer du bien, bonheur comme il était habitué de le faire. Mais ce ne fut pas le cas. Toutefois, Xénophile ne se découragea guère, il aimait surmonter les défis que lui offraient la vie et celui de rester là, devant une femme splendide sans la toucher et d’attendre était tout un défi pour ce séducteur hors pair. Ce n’était pas comme une paysanne qu’il aurait croisée sur la route et qu’il aurait aimé avoir dans son lit. Il savait qu’il allait avoir quelque choses au bout, d’ailleurs comment Jade pourrait résister bien longtemps à tout le bien qu’il lui procurait la majorité du temps ? Il savait également que la chose qu’il aurait au bout, qu’il le ferait avec passion, amour et surtout avec du plaisir. Oui, il aimait Jade c’était vrai il ne pouvait renier ses sentiments, mais il adorait également son épouse.

Toutefois, il avait une relation fort différente autant avec l’une qu’avec l’autre. C’était vrai, les seuls point en commun qu’il trouvait entre Leïla et Jade était que les deux étaient tout premièrement des femmes, et que c’était un pure plaisir au lit avec celle-ci. Il aimait le côté doux de Leïla, il aimait son côté émotif, il l’admirait pour cela mais parfois il trouvait qu’elle était peut-être trop émotive et qu’elle se détruisait de la sorte. Tout comme il aimait le côté ''méchant fille'' de Jade, elle était loin d’être un ange. C’était tout de même elle qui avait insisté pour que Xénophile partage sa couche, et Xénophile en beau désespéré l’avait accepté plus d’une fois. Son cœur n’aimait pas plus l’une que l’autre, il avait des relations différentes avec les deux, des choses qu’il aimait plus chez quelqu’un et des choses qu’il aimait moins. Bref, retourner dans le passé le chef des chevaliers n’aurait jamais épousé Leïla. Pas parce que Leïla n’était pas une femme exemplaire, parce que c’était lui le problème et il n’épouserait pas plus Jade ou toute autre femme, il ferait ce qu’il a toujours fait. C’est-à-dire de combler ses besoins personnels en séduisant une paysanne de temps en temps. Il resterait là dans sa chambre de l’aile des chevaliers, seul mais ne brisant aucun autre cœur autour de sa petite personne. Son épouse semblait parfois pensé que si il retournerait dans le passé il épouserait Jade des la première occasion. Il pourrait presque même affirmer que Leïla pensait cela il le voyait dans le fond de ses yeux dans lesquels il aimait se perdre. Malheureusement il avait comprit bien trop tard qu’une liaison à long terme était beaucoup trop pour ce coureur de jupons exemplaire. Il était premièrement déjà marié et deuxièmement les enfants en cours de route à l’époque qu’il l’avait réalisé. Ce n’était vraiment pas le temps d’abandonner Leïla avec toutes ses émotions qu’elle vivait en plus de toutes celles qu’elle avait quotidiennement. Il lui fallait un support et il s’était juré de faire tout en sorte de rester à ses côtés. Mais le chef des chevaliers se rendit bien vite compte que lui n’avait pas vraiment de support de son côté. Il donnait son énergie pour Leïla, son amour et essayait de la comprendre du mieux qu’il le pouvait. Cependant, il n’avait jamais le temps de s’occuper de soi-même. Il se retrouvait donc à tromper sa femme, était plus que complètement désespéré n’ayant pas l’oreille attentive qu’il aurait voulu chez Leïla. Il passait sa peine en Jade après avoir bu plusieurs verres et après qu’il ne soit plus capable de contrôler lui-même ses actes. Le lendemain, il ne se souvenait presque plus de ce qui s’était passé la veille mais assez pour savoir à quel point il était l’un des plus piètres hommes sur la terre. La première fois qu’il avait trompé Leïla, il s’avait sentit terriblement mal. Il avait tenté de passer sa peine qu’il ressentait tout seul même si il se sentait encore plus malheureux de la sorte. Mais les émotions pour Xénophile furent encore une fois trop fortes pour le chevalier sans que celui-ci puisse rester là sans rien faire à penser et à espérer que tout ça change. Il reprit donc un verre d’alcool, puis un autre verre et ainsi de suite, même résultat à la fin. Son sang contaminé par le goût exquis de l’alcool dans la bouche du chevalier avait fait en sorte que Xéno n’écoutait que son cœur et non ses pensées, il s’était donc tourner vers Jade. Comment il aurait donné pour se retourner juste une fois vers son meilleur ami… Celui-ci l’aurait certainement compris mieux que personne. Il ne fallait quand même pas oublier sa dragonne qui prenait soin de lui, mais cela ne le satisfaisait pas encore pleinement pour ce grand rêveur aux espoirs si grandioses.

Au début, Xénophile était capable de modérer ses émotions, et n’avait recours qu’à l’alcool qu’une fois de temps en temps. Toutefois, au fur et à mesure que la vie continuait plus le chef des chevaliers allait souvent voir Jade. C’était rendu vraiment comme un besoin essentiel pour lui, une drogue, une réelle dépendance. Maintenant, il n’avait même plus besoin de se saouler pour aller à la rencontre des bras de Jade, il trouvait un quelconque réconfort. Et comme Jade aimait et aime toujours Xénophile le magnifique, [Fallait trop que ça sorte XD] elle ne l’aidait point à ne pas tromper Leïla et a trouvé des solutions pour lui. Au contraire, elle voulait qu’il reste plus longtemps. Elle emprisonnait vraiment Xénophile dans une toile, pourquoi ? Parce que le roux devait être au côté de sa femme, au côté de ses enfants. Mais Jade n’aidait vraiment pas à ce qu’il lui retourne, la majorité du temps oui elle l’écoutait, mais elle n’arrangeait jamais les choses pour que cela aille mieux avec Leïla. Bref, Xéno restait là convaincu que c’était la seule manière pour lui de combler tout ce qu’il voulait. Cependant, il était loin d’être heureux, il ne l’avait jamais été d’ailleurs.

Il avait toujours la peine à savoir qu’il trompait Leïla mais il était tellement rendu convaincu par lui-même et quelques paroles de Jade qu’il ne pouvait faire autrement pour régler le problème de dépendance qu’il avait créer avec le temps, qu’il en restait là à se tourmenter à continuer de tromper sa femme. D’ailleurs, pour mettre encore plus de pression sur lui, Jade avait dit qu’elle voudrait au moins qu’il se voit deux fois par semaine. La peur de retomber dans un désespoir total s’installa en lui et il réalisa les souhaits de la femme chevalier même s’il savait parfaitement qu’il était dans le tord. Quand il repensait au désespoir total, il faisait sans aucun doute référence à avant qu’il commence à tromper Leïla. Avec tout ce qui s’était passé, avec sa croyance qu’il ne pouvait survivre sans Jade à la moindre émotion, il s’était fait à l’idée que ce qui était avant qu’il partage la couche de Jade était dix fois plus pire que ce qu’il ressentait présentement. Bref tout ceci était un cercle vicieux et il n’arrivait pas à se sentir à cause de tout ce qu’il vivait psychologiquement. Et tout ça pour une seule chose ; pas assez de discussion avec sa femme. En effet, le chevalier avait tout le temps peur de parler de ses propres sentiments avec Leïla. Pas parce qu’il avait honte ou toute autre chose rien de ça. Tout simplement parce qu’il savait que sa femme était émotive et qu’elle avait tendance à vivre les émotions des autres. Il n’était quand même pas pour lui faire subir ça avec tout ce qu’elle vivait également, il était conscient que porter la vie n’était pas une chose facile. D’ailleurs, elle aurait pu s’inventer des histoires avec tout ce qu’il aurait pu lui raconter, les sentiments et les émotions. Il savait qu’elle était du genre à penser tout de suite au côté sombre que du côté optimiste. Bref, le chevalier ne voulait pas lui faire vivre l’enfer d’avoir à supporter ses émotions et les siennes. Il s’en était donc rendu aussi fou que ça paraisse à tromper sa femme pour un simple manque de communication. Il s’était rendu compte trop tard que le fait qu’il la trompe était peut-être encore plus pire que de lui avoir dit autrefois ce qu’il avait tout sur le cœur, émotions, sentiments, joie tout comme les tristesses. Il ne pouvait pas rien changer sans parler à Leïla, son cercle vicieux et sa dépendance étaient déjà trop présents dans la vie de l’homme.

Jade commençait enfin, dans leurs jeux amoureux, à le laisser faire plus de choses qu’il aimait quand il eut des retours dans le passé. C’était fou de voir que une simple bouteille de vin rouge pouvait faire penser à tant de choses. Celle-ci était positionnée dans le coin de la chambre, tout comme celle de sa première aventure avec Leïla. Leïla qu’il aimait tant, Leïla qui s’occupait de ses enfants en ce moment… Son amour qui ne l’avait jamais quitté, du moins pas encore, malgré tout ce qu’il lui avait subir… Il était vraiment le plus pire des hommes, il le savait. Il cessa les jeux amoureux avec Jade et regarda celle-ci quelques instant. Oui, il l’aimait mais ce n’était pas comme ça qu’il allait arranger les choses avec son épouse et faire en sorte que tout aille pour le mieux pour ses enfants. Un conflit s’interposa alors dans la tête de l’homme, quelqu’un lui aurait dit qu’une guerre mondiale s’était installée dans sa caboche qu’il l’aurait cru. Une partie reflétait son désir de rendre Leïla heureuse et l’autre sa dépendance, ainsi que sa croyance de retomber dans un désespoir qui était à la fin inexistant mais présent aux yeux de Xénophile. Il se releva du lit de Jade au grand étonnement de celle-ci, il chercha alors tout de suite ses vêtements. Il les revêtit et se dirigea aussitôt vers la sortie. Il se retourna que pour s’expliquer en quelque sorte à Jade. Il ne pouvait quand même pas s’en aller comme ça sans rien dire, la femme chevalier se poserait alors de sérieuses questions. Elle conclurait peut-être même des hypothèses fausses, il éclaircirait donc les choses avec jade et partirait. Il ne fallait pas qu’il reste malgré la partie en lui qui le voulait fortement, c'est-à-dire sa dépendance.

-Jade… Ce n’est pas toi… C’est moi… Je ne peux pas rester… Je suis désolé… Tu le sais… J’ai des enfants et tout… N’essaie pas de me rattraper pour me faire changer d’idée… Pour la première fois depuis trois ans je dis non… dit-il en regardant Jade avec une sincérité qui était étrangère au chef des chevaliers qui cachaient souvent ses plus grandes émotions.

Puis il sortit de la chambre, aussi vite qu’il le pouvait à vrai dire s’était à peine si il n’était pas entrain de courir par peur de retomber dans les bras de Jade, de laisser gagner sa dépendance encore une fois et ainsi de tromper encore une fois sa femme. Il sortit dans la cour et vit quelques personnes qui étaient présentes, il ne les salua même pas comme il avait l’habitude de le faire. Xénophile se dirigea automatiquement vers la forêt, lieu qu’il avait particulièrement apprécier lorsqu’il avait été le seul élève du château. Il s’assit sur une roche qui semblait assez confortable et scruta des yeux le mini lac qui s’étendait devant lui. Puis il prit deux branches de bois dans ses mains et les regarda… Il devait s’occuper l’esprit pour ne pas retomber dans ses pensées qu’il commençait à détester de plus en plus. À l’aide de sa dague sur sa ceinture il tailla deux épées de bois, il avait toujours été un bon ébéniste et ses talents n’avaient pas disparu avec le temps. Il inscrivit sur le bout du manche de bois de la première épée un ''M'' pour Mathys sont fils qu’il avait été le premier à naître et sur la deuxième un ''W'' pour Williann le jumeau de Mathys. Il regarda les deux épées en les tournants dans ses mains, certes elle n’était pas menaçante, mais elle ferait certainement le plaisir de ses deux fils.

Ses deux fils… C’est alors qu’il replongea dans ses pensées… Ses deux fils… Mais pour combien de temps ? Leïla ne parlait pas des trahisons que Xénophile lui faisait, mais il était bien évident qu’elle était au courant. Pourquoi ne l’avait-elle pas encore laissé ? Peut-être parce qu’elle espérait qu’il allait changer… Tant de mystères étaient présents dans ce couple, sans comprendre complètement Leïla, il ne se comprenait vraiment pas du tout… Comment que Leïla vivait tout ça de son côté ? Certes, il savait que Leïla était loin d’être heureuse mais avec ses croyances il ne trouvait rien qui pourrait aidé Leïla… Il se mit alors à penser à Lily-Rose, un petit cœur sur deux pattes… Ne savant même pas pourquoi, Lily semblait avoir un lien spécial avec lui… Il n’échangerait sa fille pour rien au monde et une chose était sure c’est que la colère du soldat serait redoutable si une seule personne oserait lui faire du mal. …Que faire… Que penser ?... Il était le plus piètre des hommes… Que faire pour tout changer ça ?... Rester au point où il en était rendu ?... La seule solution qui revenait en permanence était de parler avec Leïla, parler un bien beau mot. Il se sentait impuissant face à cette solution… Il ne voulait en aucun car faire sentir mal Leïla à cause de ses sentiments à lui… Il n’eut même pas le temps de finir de penser qu’un pincement énorme se fit au fond de son cœur. Il reconnut se pincement, Leïla. Sa dulcinée ressentait de la peine et ça à cause de lui. Non, il ne pouvait pas rester là sans rien faire. Il se devait de faire quelque chose et d’intelligent pour l’une de ses premières fois de sa vie. Il ne voulait pas perdre Leïla même si le méritait amplement. Il se leva, oubliant complètement les épées qu’il avait fabriquées pour ses fils. Il se dirigea alors vers sa maison, l’un de ses premiers rêve qu’il avait eu. Pendant le trajet, une larme coula sur la joue de l’homme qui détestait pleurer. La peine de Leïla le touchait énormément d’autant plus que tout ceci était de sa faute. Il entendit le message télépathique de la dragonne de l’écuyer de sa femme bien après qu’il est perçu ce qui n’allait pas chez Leïla en ce moment même. Il ne prit pas la peine de lui répondre et continua d’avancer en courant comme il le faisait depuis qu’il s’était relevé. Chaque seconde était précieuse, il fallait qu’il s’explique avec elle. Il fallait qu’il se parle pour la première fois depuis le tout début de leur mariage. Il ne s’attendait certes pas à une excellente réaction de la part de Leïla, mais il n’avait pas d’autre choix. C’était ça ou de continuer avec sa dépendance, c’était peut-être le seul moyen de s’en sortir, tout au long du trajet qui lui parut une éternité mais qui fut en fait que cinq longues et pénibles minutes, il n’arrêta pas de vivre encore le même conflit de la dépendance et celui du désir de combler Leïla. Non, il ne fallait pas qu’il cède à la dépendance. Il versa de nouveau une larme, tout ceci était difficile pour lui. Tout d’un coup, il essayait de tout arrêter ce qu’il avait fait pendant trois ans… D’ailleurs il ne savait pas pourquoi aujourd’hui même il avait cette envie de se sortir de cette dépendance. Pourtant Jade avait toujours été aussi amusant qu’à l’habitude… Bref, peu importe il ne se comprendrait jamais et cela ne changerait pas.

Il arriva enfin à sa maison et ouvrit la porte de celle-ci avec presse, il regarda alors tout le monde présent dans la pièce et fut presque découragé. Tant de monde essayait de consoler Leïla, il se sentit encore plus piètre. Cependant, il essaya de garder courage face à tout ceci. Il regarda un à un ses visiteurs ainsi que ses fils puis au bout d’un moment de silence à son entrer dans la maison si soudaine, il prit enfin la parole mais pour ce faire il s’agenouilla pour être à la hauteur de ses jumeaux.

-Faites comme Saphira vous l’a proposé et aller vous amuser à l’extérieur… D’ailleurs, si vous cherchiez bien dans la forêt vous allez trouver deux épées en bois que j’ai fais tantôt et que j’ai oublié… Je les ai fais tout simplement pour vous… Alors faites leur très attention… D’accord ? dit-il avec un mince sourire et en dirigeant ses fils vers l’extérieur ne leur laissant pas vraiment le temps de parler.

Puis il regarda Robin qui était entrain de consoler Leïla et les autres qui étaient présent dans la pièce.

-Si ce n’est pas trop vous demander j’ai besoin de parler avec Leïla… Alors j’aimerais que tous vous partiez… dit-il sur un ton semi-autoritaire, signe qu’il voulait que le monde l’écoute.

Il s’avança vers Robin qui tenait toujours Leïla dans ses bras.

-Ça s’adresse aussi à toi mes paroles Robin… C’est peut-être dur à croire et je te comprends quand que tu n’as peut-être pas nécessairement confiance en moi… De peur que je fasse plus de mal que je ne l’ai fait juste à présent à Leïla… Mais crois-moi… J’ai besoin de cette discussion avec Leïla… D’ailleurs j’aurais dû la faire avec elle depuis le tout début de mon mariage avec elle… Alors… Tu me détesteras par après ou n’importe mais j’ai vraiment besoin de cette discussion même si elle pourrait peu motivante… dit-il en espérant convaincre son meilleur ami de s’en aller de la sorte.

Puis quand tous furent partis, Xénophile se retourna vers la seule personne présente dans la pièce c’est-à-dire Leïla.

-Je ne sais même pas par où commencer… Si tu savais à quel point je suis perdu… J’ai peur Leïla… Oui… Moi, Xénophile d’arc-en-ciel j’ai peur… J’ai peur de cette discussion… J’ai peur de te faire souffrir… J’ai peur que tu te sentes coupable de quelque chose pour moi à cause d’une émotion… Bref… En toute sincérité Leïla… Comme je le disais à Robin… Ça fait quatre ans comme il faut qu’elle aurait dû être faite… Peut-être ne t’aurais-je jamais trompé… Car même si tu n’en parles jamais je sais que tu es la plus au courant sur cette affaire… Mais bon… Je suis tellement paralysé, par la crainte de te faire du mal encore avec cette discussion que je ne sais même plus quoi dire… Certes peut-être qu’une discussion aurait été moins blessante qu’une trahison j’en suis conscient… Mais comment te dire en abrégé tout ce que je ressens… dit-il en regardant Leïla dans les yeux et en versant une larme.

Xénophile était au bout de toutes, il n’était plus capable de vivre de la sorte avec ses conditions de vie. S’en était assez, si jamais c’était ça que Leïla voulait il quitterait la région pour s’établir ailleurs. Il était prêt à faire ça pour le bonheur des personnes de son entourage. En sentant sa larme coulée sur sa joue, il réalisa que Leïla était peut-être plus importante à ses yeux qu’il ne l’avait pensé… Il avait tout le temps dit que sa seule raison de vivre était ses enfants mais cette simple larme commença à le faire changer d’avis… Peut-être que ce sentiment fort pour Leïla avait toujours été présents mais avec toutes les tensions qu’ils avaient eu, il n’avait pas eu la possibilité de s’en apercevoir. Mais la seule chose qui comptait, c’est qu’il le ressentait en ce moment même et que sentiment lui donnait en quelque sorte un nouvel espoir qui ne se réaliserait sûrement pas d’ailleurs.

[HJ : Mon post dépassait la limite permisse alors il a fallu que je le coupe en deux ! ]